Au Gaec des 4 vents, Olivier Deniel a opté pour l’effaroucheur de chez Agriprotech comme protection des cultures et éloigner les oiseaux ravageurs.
Olivier Deniel (à gauche) s’est entouré d’André Urien, conseiller Cultivert pour la mise en place de son effaroucheur.
« Mon effaroucheur est vite devenu rentable », déclare Olivier Deniel, éleveur de porcs et de vaches laitières sur la commune de Plouzevédé, dans le Finistère.
Suite à des pertes engendrées notamment par les étourneaux sur ses cultures, l’éleveur s’est adressé à André Urien, conseiller chez Cultivert pour trouver une solution de protection des cultures.
« On a toujours eu des problèmes. J’ai essayé beaucoup de choses, même les canons à gaz ; mais les animaux se désensibilisent vite donc cela ne fonctionnait pas sur la durée », raconte l’éleveur.
Les canons effaroucheurs de ce type effrayent les oiseaux avec une détonation à intervalles de temps réguliers. Ces systèmes fonctionnent au propane et nécessitent donc d’être branchés à une bouteille de gaz.
En plus d’habituer les animaux à un seul type de son et donc ne plus les effrayer dans le temps, le bruit important peut déranger le voisinage.
Avec l’effaroucheur de chez Agriprotech acheté en Juillet dernier, Olivier a trouvé le moyen adéquat de lutter contre les oiseaux responsables des dégâts et pertes sur ses cultures. Des sons enregistrés effrayent les espèces qui posent problème.
« Ce n’est pas un investissement important par rapport aux gains qu’il représente. Pour environ 400 €, nous pouvons éviter beaucoup de dégâts et augmenter considérablement la production », souligne André.
Une autonomie importante
« Cet appareil est très autonome : une seule nuit de charge est nécessaire pour trois semaines de fonctionnement. C’est ce qui me parait être le plus important pour éviter les pertes de temps et avoir une efficacité continue », se félicite Olivier.
L’effaroucheur fonctionne toute la journée quel que soit le climat grâce à son étanchéité et les résultats sont très satisfaisants.
« Je l’ai déjà essayé sur les petits pois, les haricots et les céréales et cela marche bien.
Par exemple, j’ai commencé à employer l’effaroucheur sur 5 ha de haricot. J’ai constaté 10 à 15 % de production supplémentaire par rapport à l’année précédente. Je constate qu’il n’y a pas de dégâts apparents liés aux oiseaux, ce qui justifie cette différence », explique Olivier.
Cette année, l’éleveur a donc décidé de poser le système sur le maïs. Les réglages se font rapidement et le passage d’une parcelle à l’autre est optimisé, ce qui permet de l’utiliser sur n’importe quelle culture.
« L’appareil est léger. Cela le rend beaucoup plus maniable et facilite mon travail quotidien ».
Des sons en fonction des espèces
« Les animaux ne s’acclimatent pas car les bruits sont toujours renouvelés. Agriprotech fournit les banques de sons et nous pouvons choisir dans une grande diversité de cris d’animaux. Ceci peut être celui d’un prédateur ou tout simplement le cri de détresse de l’espèce à effrayer », explique André.
Cette diversité rend la méthode pérenne et très efficace.
« Je préconise aussi de changer l’effaroucheur de place de temps en temps pour que les oiseaux n’aient aucune chance de s’habituer. Le son aura aussi plus de portée si l’appareil est placé dans le sens du vent ».
Pour le réglage, il faut veiller au respect du voisinage qui peut être gêné si l’intensité est trop importante. Les animaux d’élevage ne sont pas du tout inquiétés par les sons, alors qu’ils sont très efficaces sur les oiseaux.
Des haut-parleurs permettent d’amplifier et de diriger le son dans la direction souhaitée.
« C’est important car nous mettons l’effaroucheur sur les cultures proches des troupeaux. Nous avons moins de problèmes de dégâts liés à ces oiseaux sur les cultures éloignées des prairies de pâturage ou de l’élevage », précise Olivier.
La méthode répond aussi à la réglementation. Auparavant, les oiseaux pouvaient être chassés afin de réguler la population. Cette méthode n’est plus possible car la plupart des espèces sont aujourd’hui protégées. Il fallait donc trouver un moyen de les éloigner sans forcément les éradiquer. l’objectif reste la protection des cultures.
« C’est une méthode naturelle », confirme André.
« C’est écologiquement plus adapté », ajoute Olivier.
Une usine bretonne
Plusieurs modèles sont proposés : un pour des surfaces inférieures à 4 hectares, un autre équipé de haut-parleurs pour couvrir 4 à 6 hectares et le dernier à poser dans les bâtiments. Des kits antivols sont aussi proposés.
« L’usine se situe à côté de Quimperlé. En cas de panne ou de questions sur le fonctionnement, la proximité du constructeur est très pratique. Une solution est toujours vite trouvée », précise André Urien, conseiller Cultivert.